L'approche de la retraite est toujours source d’inquiétude face à un avenir incertain et nombreux sont ceux qui songent dès aujourd’hui aux différentes manières de l’anticiper. Parmi les placements les plus répandus pour rejoindre les actifs du patrimoine : l’immobilier. Or, celui-ci n’est pas toujours accessible aux revenus modestes et intermédiaires. Heureusement, des solutions existent, tels que l’investissement dans la pierre-papier. Quel que soit votre profil d’investisseur, vous pouvez vous lancer en particulier dans l’investissement SCPI, les sociétés civiles de placement immobilier. Celles-ci génèrent des loyers provenant de la mise en location d’un parc immobilier diversifié et permettent ainsi de percevoir des revenus complémentaires stables pour une retraite confortable.
Se projeter sur le long terme
L'investissement en SCPI s'inscrit dans une perspective long terme. La durée de détention est d’ailleurs de 10 ans au moins, selon les prescriptions des conseillers en gestion de patrimoine. Il vaut donc mieux souscrire dès aujourd’hui et planifier la gestion adéquate des revenus issus de la SCPI. En effet, vous avez le choix entre l’assurance-vie et le Plan d’épargne retraite PER comme placements destinés à faire fructifier ces revenus locatifs (qui sont les dividendes de la SCPI) et ce, en bloquant votre épargne sur plusieurs dizaines d’années, jusqu’à votre départ à la retraite.
Assurance-vie et PER : les deux placements les plus recommandés
Lorsque vous ouvrez une assurance-vie ou un PER, vous souscrivez directement à la SCPI de votre choix parmi celles proposées par l’assureur. Ces deux placements proposent en effet de la pierre-papier au sein de leurs supports en unités de compte (UC).
La SCPI appartient à l’assureur, mais vous percevez les dividendes destinés à alimenter votre épargne. Vous bénéficiez ainsi de l’excellent rendement issu de cette dernière, qui est de 4.8% en moyenne. En cas de sortie d’investissement, vous ne revendez pas vos parts à des tiers : celles-ci sont récupérées par l’assureur suivant la valeur de retraite préalablement fixée. Ce qui traduit une meilleure liquidité que lors d’un investissement classique.
La SCPI via l’assurance-vie
L’avantage du choix de l’assurance-vie : vos dividendes ne sont pas bloqués, car vous pouvez les retirer à n’importe quel moment. Cependant, vous devez adopter une certaine discipline en ce qui concerne vos retraits : votre capital doit être suffisamment conséquent au moment de votre départ à la retraite afin d’être converti en rentes viagères.
La SCPI via le PER
La différence, avec le PER, c’est l’impossibilité de tout retrait de capital, avant le départ à la retraite. Vos dividendes sont certes versés dans votre Plan, mais ils ne pourront être utilisés que lorsque vous partez à la retraite.
Note : que ce soit dans une assurance-vie ou dans un PER, le choix des SCPI est limité : l’assureur les sélectionne parmi les SCPI de rendement affichant les meilleures performances. Le point fort, c’est que vous avez la certitude d’avoir accès à des placements faisant partie des plus dynamiques.
Pourquoi des SCPI en démembrement pour la préparation de la retraite ?
Un investissement en démembrement implique soit l’achat de parts en usufruit, soit l’achat de parts en nue-propriété. C’est cette dernière option qui est adaptée dans le cadre de la préparation de la retraite. Elle convient d’ailleurs à ceux qui n’ont pas de besoin immédiat en liquidités, car investir en nue-propriété signifie que vous ne percevez aucun dividende jusqu’au remembrement de vos parts, à l’extinction de l’usufruit.
Exemple de stratégie patrimoniale avec les SCPI en nue-propriété : Alex achète ses parts à l’âge de 35 ans et choisit une durée de démembrement de 30 ans. À 65 ans, au moment de son départ à la retraite, il retrouve la pleine propriété de ses parts et perçoit ses revenus SCPI.